22.3.07

003 - Et J'ai frappe aux portes des cieux

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J’ étais dans un petit village, proche à l’unique ville de la còte Nord qui regarde vers le Sud, en train d’essayer de faire une photographie au calice d’une petite et simple, mais belle fleur, quand une étincelle lumineuse altera mon attention. Je separai la camera de mon visage et je regardai soigneusement son objectif. Il était propre.

Je regardai le soleil et je n’aperçus rien qui ne soit different à quelconque autre jour. Je repris la tentative, capter un moment magique de ce calice et à nouveau je perçus une étincelle, cette fois un peu plus prononcée. Je laissai l’ appareil photo et je regardai vers le soleil. Rien, il n’y avait rien.

En essayant de reprendre ma camera, geste que je n’ai pu faire, j’aperçus une certaine luminosité du coin de l’oeil. Je retournai la tête et l’ étincelle était là, survolant le massif de fleurs, à peu près à deux metres de hauteur. Mon visage devint pâle.


Je ne suis pas croyant. Je ne crois en rien ou plutôt à presque rien. D’avoir cru en quelque chose j’aurais dit que c’était un ange ou une ange du fait que je ne voyais aucun attribut different.


Avec clarté, j’aperçus qu’il me disait avec un sourire charmant , sans observer aucun mouvement de ses lèvres minces, “va; cherche et tu trouveras”. Oui c’est ce que j’ai cru comcomprendre, va, cherche et tu trouveras.

Je restai anéanti. Cela ne pouvait m’arriver à moi. Où devais-je aller? Que devais-je chercher? Qu’allais-je trouver? En plus, qui était cet être? Je devrais lui donner des lettres de naturalisation et affirmer son existence?

Et je ne pus rien faire ce jour là. Réellement, si je pus. Je pensai toute la journée à penser à ce qui m’était arrivé. A moi. Un sceptique , un agnostique recalcitrant.

Je frappai, oui je frappai. Je frappai aux portes des cieux, en sachant que les cieux n’existaient pas, tout au plus un enfer ici sur la Terre parsemé d’instants de paradis.


Et une porte s’ouvrit. Il était là avec son sourire charmant. Il me répéta, va, cherche et tu trouveras. Et j’ eus une vague vision. Je me vis pendant un instant sur la Lune ou Mars, Peut-être quelque chose qui lui ressemble.


Le matin suivant, je partis vers Lanzarote, je ne sais pas pourquoi, mais une fois là- bas, je furetai toutes et chacune des pierres de la lave volcanique, suivant une piste de je ne sais quoi. J’entrai à l’interieur de la Terre, je me baignai dans la chaleur du volcan jusqu’à me fondre par les pores de ma peau.


Je retournai avec l’étrange sensation que cette experience était gratificante. Rien de plus.

Je frappai à nouveau aux portes des cieux. Il ne fut pas nécessaire rappeler, il était là, m’attendant devant la porte. Il me repeta, va, cherche et tu trouveras. Et à nouveau une vague vision. J’étais sous l’eau, tout nu. J’étais accompagné par beaucoup de gens trés differents à moi.


Et le matin suivant, sans savoir pourquoi, je volais vers Toba, Japon où en arrivant j’ètais attendu sans savoir pourquoi, par un cortège de toutes petites femmes qui m’enmenèrent à une baie. Nous nous sumergâmes dans ses eaux, où elles m’apprirent et rapidement j’appris la technique de la plongée à poumon libre.

Elles étaient expertes, elles étaient nées en estrayant les meilleures perles du fond marin et elles me disaient que c’est là où elles trouveraient un jour la mort. Elles étaient heureuses et souriaient tout le temps. Moi, je leur repondais de la meilleure façon que je savais.


Elles me dirent au revoir. Que je savais tout ce que je devais savoir et que je devais chercher là où personne n’avait cherché avant.

J’appelai aux portes des cieux. Cette fois il n’y avait personne pour me recevoir. Un écriteau argenté disait: Nord- Ile- Très froid- En bas.
Cela n’avait aucun sens pour moi. Seul le Nord était une indication.
Je décidai laisser le destin. Je me mis en route et j’arrêtai la première voiture. Elle allait en direction du Nord. Les jours passeient, par un étrange hasard, toutes les voitures qui s’arrêtaient, allaient en direction du Nord. Et de cette façon j’arrivai à une côte qui avait en face d’une petite île.
Après je sus qu’elle avait un peu plus de 30 kilometres carrés.

Sur la plage je sentis une eau glaciale. Bien sûr, pensai-je, je suis dans la mer du Nord, l’eau ne peut-être d’une autre manière. Cependant les indications des portes des cieux commencaient à avoir coherence.

Je me souvins de mes amies japonaises, je me deshabillai et je me lançai à l’eau. Je nageai sans fatigue sous des eaux étrangement cristalines. Il n’y avait que moi. Aucun poissons de couleurs. Aucun recif de corail, rien de rien. Seulement du sable blanc et fin.


Je ne sais pas combien de temps passa mais à la fin je la distingai clairement. Une ètincelle. Peut-être la même que celle que j’avais aperçue quand j’étais en train de photographier le calice.

Je remerciai profondement mes maitresses japonaises l’art de la plongée à poumon libre. J’ étais là-bas, supportant sans effort tout le temps du monde, en regardant…
La plus belle perle qu’on n’a jamais pu imaginée.
Comment imaginer une telle perle dans ces eaux glacées?

Je perdis la notion du temps. Je n’avais d’yeux que pour cette perle.
La vision de la perle changea ma vie. Le monde changea de couleur. Mes fleurs devinent plus belles , les montagnes... plus hautes, la musique…plus harmonieuse, la nourriture de chaque jour plus délicieuse... Tout était un plaisir pour les sens.


Je mourais lentement. Jour après jour je descendais voir la perle. Ma perle. Je n’ai jamais eu l’idée de la sortir de là. C’ètait sa place.

Peu à peu, la mer s’est remplie de poissons de couleurs. Le corail surgit. Les eaux de vinrent plus chaudes. Je n’avais plus besoin de monter à la surface pour prendre de l’air. Ma peau se chargeait de respirer pour moi. J’avais seulement besoin de la voir.

Un jour, sans savoir pourquoi, l’eau redevint obscure, très obscure. Cela arriva tout à coup. Je n’ai jamais pu en connaitre les causes... mais si les effets. Il n’y avait plus des coraux, ni de poissons de couleurs. Je ne pouvais plus supporter cet enfer, l’oxygène m’était insuffisant. Si j’essayais de descendre pour chercher une cause, j’accélerais ma mort. Et je mourais lentement.

Deja presque mort, je me souviens. Je me souviens qu’une fois j’eus, sans avoir la perle la plus belle du monde. Maintenant, pour fixer le souvenir, je regarde le tableau de Vermeer, la Demoiselle de la Perle, et j’ accompagne la vision avec la musique de Lisa Gerrad, exactement, Whale Riders, pendant que je meurs lentement.



PD. Recit dédié à la Perle
Oui, la photo du calice je l’ai faite.



Quiero agradecer a mi amiga Ana la traducción de mi texto a esta lengua, ya que es público y notorio mi mal francés (ninguno tirando a cero), que me ha impedido, entre otras cosas, ser Presidente de la VI República. gracias también, Emma por el tecleo.


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003·INT002·070321 · Y llamé a las puertas del cielo ©2007  
070629-C2120-Feijoa Selloana-Estambres-w ©2007
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P.D. Dedicado a La Perla
Sí, la foto del cáliz la hice.

Puedes encontrar esta historia traducida al:
inglés, gallego, francés, chino y árabe
aquí
¡Es un capricho!

2 comentarios:

  1. ...Un enfer ici en la terre éclaboussée par des instants de paradis.
    Je veux un instant de paraiso éclaboussé par les gouttes de rocío du cáliz, s'il en plus m'illumine la lumière de ta perle...¿Qu'est-ce qu'il plus pourrait demander?.

    Un bisou d'Hada

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